COMPRENDRE, AGIR & PRÉSERVER

Les applis éducatives

Aujourd'hui de nombreuses applications permettent de mieux comprendre la nature.

Cela sans formation et de manière ludique.
La Fondation Science & Nature vous propose la sélection suivante : 

Connaître la flore

plantnet

A partir d’une photo, PlantNet reconnait fleurs, fruits et feuilles.

PIcturethis

Comme PlantNet, PictureThis permet d’identifier les plantes mais aussi d’en savoir plus sur ses usages et la relation avec les hommes. Les traductions de l’anglais ne sont pas toujours très bonnes.

clés de forêt

Application gratuite mise au point par l’Office national des forêts, Clés de forêt permet d’identifier un arbre en répondant à cinq questions. Pratique pour pouvoir apprendre à différencier les arbres

SMARt'flore

Smart’Flore est un outil collaboratif construit grâce aux passionnés. Il propose des promenades balisées, à la découverte de la flore locale ou des jardins botaniques. Idéal pour les classes.

Connaître la FAUNE

inaturalist

iNaturalist est la plus grande base de données pour identifier mammifères, oiseaux, insectes, amphibiens et reptiles.

merlin bird id

L'application Merlin Bird Id propose une liste d'espèces possibles en fonction de réponses à 5 questions et de la localisation. Une des rares applications gratuites pour les passionnés d’ornitologie.

Les sciences participatives

POUR aGIR et préserver

l'essor des sciences participatives

Les applications sont aussi devenues un moyen innovant pour démocratiser les sciences participatives.
Les sciences participatives, aussi appelées sciences collaboratives ou citoyennes, sont « des formes de production de connaissances scientifiques auxquelles des acteurs non-scientifiques-professionnels — qu’il s’agisse d’individus ou de groupes — participent de façon active et délibérée » 
Depuis 2015, une mission de sciences participatives a été adressée par le Ministère de l’Education Nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche pour favoriser ces dispositifs de recherche.

Stimulées par le numérique, ces collaborations entre scientifiques et citoyens, entre laboratoires, amateurs et associations, se développent et se diversifient.
LES HERBONAUTES

l'herbier numérique collaboratif citoyen

Dans le cadre de son projet de numérisation de l’Herbier, le Muséum national d’Histoire naturelle s’est trouvé face à un enjeu de taille : avec peu de moyens comment rendre accessible et exploitable numériquement l’Herbier en peu de temps.
Le premier site de sciences participatives consacré aux collections d’herbiers a ainsi été créé.
Avec l’aide des internautes, « les herbonautes » contribuent à l’enrichissement de la base de données des herbiers à partir de l’analyse des étiquettes figurant sur les images d’herbiers.

envie de participer ?

Le site “Les herbonautes” propose des “missions”. Chacune d’entre elles comporte entre 250 et 5 000 images de spécimens qui correspondent à une question scientifique. L’internaute reçoit au hasard une image qu’il doit renseigner (récoltant, date, espèces, etc.) en explorant l’image de la plante et son étiquette. Afin de valider les données, chacune de ces images sera proposée plusieurs fois sur le site :  http://lesherbonautes.mnhn.fr/

LES INVENTAIRES
PARTICIPATIFS

l'inventaire national du patrimoine naturel (inpn)

L’INPN est un outil partenarial pour la connaissance de la biodiversité s’adressant aussi bien aux experts naturalistes qu’au grand public.
Cet outil alimente la base de données nationale de l’INPN ainsi que celle internationale (GBIF : Global Biodiversity Information Facility).
Les inventaires nationaux proposés sur le site de l’INPN (inpn.mnhn.fr) permettent d’acquérir des connaissances sur la distribution d’un groupe d’espèces (mammifères, papillons, poissons…) sur un territoire déterminé (France métropolitaine, départements d’outre-mer).
Grâce à ces inventaires, il est ainsi possible de cartographier les zones où les espèces sont présentes.

envie de participer ?

Naturaliste débutant ou expert, amateur ou professionnel, en ville ou à la campagne, chacun peut observer la nature tout en collectant des données utiles aux scientifiques. Voici quelques inventaires participatifs pour le grand public (des inventaires sont aussi disponibles pour les experts) :

  • Observatoire de la Biodiversité des Jardins (OBJ)
  • Sauvages de ma rue : observatoire des plantes urbaines sauvages
  • Signaler la présence de la Punaise diabolique
  • Signaler la présence du frelon qui envahit la France
  • Suivi Photographique des Insectes Pollinisateurs (SPIPOLL)
  • Oiseaux des Jardins
  • Enquête nationale participative sur les écureuils de France

Bibliothèque

DE savoirs ethnobotaniques

QUElques exemples célèbres de bienfaits des plantes,

que l'on utilise au quotidien dans la médecine contemporaine.

L’huile de chaumoogra

Hydnocarpus kurzii

  • Utilisée dans les remèdes hindous pour soigner les lésions de la lèpre.
  • Aujourd’hui elle est utilisée sous forme d’huiles, gélules ou pommades pour soigner les maladies de la peau.

l'huile de calophylle

calophyllum inophyllum

  • Présent dans les îles du Pacifique, elle est appelée différemment selon les langues (Tanamu en Thaitien).
  • Arbres sacrés dont l’huile était utilisée pour ses vertus cicatrisantes et antibactériennes.
  • Depuis les années 1950, l’Huile de calophylle fait l’objet de nombreuses études pour percer ses autres secrets.

Le saule blanc

Salix alba L.

  • Des décoctions de feuilles de saule étaient utilisées durant l'antiquité par les grecs. Hippocrate, père de la médecine l'utilisait en - 400 avant J.C. pour lutter contre la douleur et la fièvre.
  • Au XIXème siècle, un pharmacien italien (Francesco Fontana) puis français (Pierre-Joseph Leroux) isolent l’actif, la salicyline, qui compose le célèbre aspirine.

L'écorce de quinquina

Cinchona officinalis

  • Le quinquina est une plante d’Amérique du Sud utilisée par les populations autochtones et locales dans de nombreux remèdes traditionnels pour le traitement du paludisme.
  • Au XVIIe siècle, les jésuites du Pérou découvrent ce remède qu’ils exportent en Europe. Il faudra attendre le XVIIIe siècle pour que le botaniste français Joseph de Jussieu identifie la plante.
  • La quinine est aujourd’hui utilisée dans les traitements pour le paludisme.

Le pavot

Papaver somniferum

  • Utilisé dans diverses médecines traditionnelles pour ses propriétés somnifères, sédatives ou analgésiques.
  • Aujourd’hui, son extrait donne la morphine.

Le margousier

Azadirachta Indica

  • Arbre d’Asie du Sud-Est, dont l’huile est utilisée en Inde pour ses propriétés insecticides et désinfectantes.

Le gattilier

Vitex agnus-castus

  • Appelé « arbre chaste » ou « poivre de moine », le gattilier était utilisé dès l’antiquité par les grecs pour calmer les ardeurs sexuelles. Au moyen-Age, les moines voués au célibat en consommaient.
  • Aujourd’hui, c’est davantage un effet bénéfique de régulation du système hormonal féminin qui a été démontré lors de syndrôme prémenstruel, ménopause,…

La pervenche de Madagascar

Catharanthus roseus

  • En médecine traditionnelle chinoise et en médecine ayurvédique, des extraits de pervenche de Madagascar ont été utilisés pour traiter de nombreuses maladies (diabète, paludisme et la maladie de Hodgkin).
  • Cette plante contient de la vinblastine qui est utilisée pour le traitement du cancer du poumon, cancer du sein et les lymphomes.
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